Le verdict était attendu. Il n'a donc surpris personne. La question était simplement de savoir à quel moment Neuchâtel finirait par plier définitivement.
La réponse? A la mi-match. Certes, le succès du leader face au cancre n'a jamais été remis en question.
Il n'a même jamais fait l'ombre d'un doute. Mais il a été un peu plus long que prévu à se dessiner. «En début de match, mes joueurs étaient trop individualistes», constate Bob Mongrain. «Le premier but (ndlr: tombé juste avant la fin de la première pause) nous a libérés. Mais je ne vous dirai pas les mots que j'ai utilisés durant la pause pour recentrer les choses...»
Le premier tiers avait pourtant été à sens unique. Même lorsque Neuchâtel évoluait à cinq contre quatre - deux situations -, il n'a pas été dangereux. Il n'a même jamais pu poser son jeu de puissance. En réalité, il n'a fait...