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Football: hypocrisie autour de l'arbitrage valaisan

Les directeurs de jeu et leurs assistants se trouvent au centre des incivilités et des critiques. Leur niveau est-il en cause? Enquête.

12 oct. 2016, 10:31
/ Màj. le 13 oct. 2016 à 06:30
Un joueur expulsé obligé d’arbitrer un match junior?  Une idée déjà appliquée par certains, mais qui, pourquoi pas, pourrait être rendue obligatoire par l’AVF.

Arbitre depuis presque dix ans, Ludovic Sauthier a donné sa démission en ce début de saison. Le directeur de jeu n'en pouvait plus des incivilités. Si les chiffres - 21 matchs arrêtés la saison dernière - lui donnent raison, qu'en est-il du niveau de l'arbitrage en Valais? Ce dernier peut-il être à l'origine de certains incivilités? Entraîneur de St-Léonard en 2e ligue, Eric Lagger pointe du doigt les capacités physiques de quelques arbitres. «Même si certains sont bien affûtés, je dirais qu’ils ne sont pas prêts physiquement pour notre catégorie de jeu. Or quand un joueur n’est pas prêt physiquement, il sera mauvais. Il en va de même pour les arbitres.»

Les arbitres qu'on mérite

Responsable des arbitres valaisans, Sébastien Allard n’est pas vraiment d’accord. «Jusqu’en 3e ligue, ils sont soumis à des tests. S’ils n’y satisfont pas, ils sont rétrogradés.»  L’AVF pousse même ces tests - rendus facultatifs par l’association suisse de football (ASF)- jusqu’en 4e et 5e ligue, sans sanction à l’appui mais avec une remise à l’ordre quand même. «Finalement, les équipes méritent des arbitres du niveau de la ligue dans laquelle ils évoluent», se défend Sébastien Allard, tandis qu’Eric Lagger a sa petite idée pour améliorer la situation. «On pourrait les intégrer dans les préparations d’été et d’hiver des premières équipes.»

Retrouvez l'intégralité de ce sujet dans nos éditions papier et numériques de jeudi. 

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