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Résidences secondaires fantômes

La ville a dû préciser et compléter ses données en matière de résidences suite à la lex Weber. La démarche a révélé des manques dans l'enregistrement des logements.

14 janv. 2015, 00:01
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D'abord, il y eut l'étonnement. Avec 21,5% de résidences secondaires (R2), la ville de Sierre affichait un taux supérieur à la limite de 20% prévue par la lex Weber. Un chiffre obtenu sur la base des statistiques fédérales des bâtiments et logements. Pour l'architecte de ville, Jean-Henri Zambaz c'était pour le moins inattendu. "La réaction a été forte. On avait toujours eu le chiffre de 5% de R2 sur Sierre. A tel point qu'à une séance avec toutes les communes sur la problématique, on m'avait demandé ce que je faisais là."

Sur un peu plus de 8000 logements que compte la ville, 1800 environ étaient comptabilisés comme des R2 selon les données fédérales. La commune décide alors de se lancer dans un contrôle de ces statistiques et demande un délai pour effectuer cette vérification. Un travail de fourmi commencé l'été dernier qui est à bout touchant aujourd'hui. Les données récoltées...

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