DE MOSCOU
Jeudi 7 janvier, salle omnisports de Sierre, 22 h et des poussières. Evgeniya Teplyashina se faufile dans l'arrière-garde du Dynamo Moscou et tente un tir difficile à quelques secondes de la sirène finale. Son essai rebondit sur l'anneau, le ballon tombe du mauvais côté. Fin du match, fins des espoirs valaisans, Sierre ne remportera pas un succès de prestige contre son adversaire de l'Est. Il s'incline d'un petit point, 61 à 62.
«La Russie et la Suisse sont si différents»
EVGENYIA TEPLYASHINA
Six jours plus tard, Evgeniya Teplyashina n'a pas oublié. Cette dernière action hante toujours la jolie Russe. Celle-ci s'en veut encore, elle qui avait tellement envie d'offrir la victoire à son équipe, elle qui avait une balle de match entre les mains. «J'aurai peut-être dû tenter la pénétration pour avoir plus de chances de marquer, mais ces Russes étaient tellement grandes», explique-t-elle dans l'avion qui conduit...