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"On veut juste que ça reste beau"

Le collectif parisien Fauve, phénomène de l'année 2014, sort aujourd'hui même "Vieux frères - partie 2", où il cultive toujours autant l'urgence et la frontalité. Une nouvelle décharge d'énergie avant une longue pause.

16 févr. 2015, 00:01
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Jean-François Albelda

Sa musique porte en elle toute la dimension tragique, extatique, évanescente de la postadolescence, un sentiment qui se veut absolu, un premier degré revendiqué. En un album de spoken word à fleur de peau, le collectif parisien Fauve est parvenu à cristalliser les attentes déçues d'une génération qui se cherche, à la rallier dans sa course éperdue vers des lendemains qui déchanteront peut-être, mais qui au moins auront porté ses espoirs. Aujourd'hui même sort "Vieux frères - partie 2", deuxième chapitre d'une histoire dont la conclusion reste à écrire. Interview.

Après la tournée "Vieux frères - partie 1", vous avez directement enchaîné avec l'enregistrement de la partie 2. Vous vouliez rester dans l'énergie des concerts?

Stéphane Muraire (programmation): Carrément. Même si on était assez crevés. L'enregistrement nous a permis de retrouver des nuits à peu près correctes, mais c'était surtout un besoin, d'enregistrer cette partie 2.

Pierre Cabanettes...

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