Difficile, par les temps qui courent et pour les festivals de moyenne dimension, de garder son cap et rester à flots. Le Pully For Noise ¬ pourtant très établi et reconnu à l'échelle européenne ¬ en a fait l'amère expérience cet été, accusant un déficit d'audience d'un bon millier de spectateurs. Avec une jauge entre 2500 et 3000 personnes par soir pour un budget de 480 000 francs, le Tohu Bohu de Veyras joue dans la même cour que son cousin vaudois, où il s'agit à chaque édition de réaliser une prouesse d'équilibre, entre l'attractivité des têtes d'affiche, les tarifs d'entrée et le positionnement stratégique. Tandis que le staff met la dernière main à la mise en place du site, le directeur Lionel Martin explique la particularité du festival qui vivra ce week-end sa 11e édition.
L'exemple Charlie Winston
"C'est vrai que notre type de capacité rend l'exercice très délicat....