Il est peut-être prince mais il n’aime pas le protocole. David Crettenand est un bon vivant, de ceux qui brisent la glace dès les premières secondes, adepte d’un franc-parler qu’il emballe constamment d’un large sourire. «Je dis toujours ce que je pense, c’est comme ça», lance en riant le solide gaillard. Cela tombe bien. La diplomatie compte moins que l’enthousiasme et l’amour de la fête pour endosser le costume du carnavaleux en chef.
Il est prêt. Dès jeudi soir, il enfilera son cuir et son chapeau stetson pour devenir Davidson 58, recevoir...