On a rendez-vous avec une danseuse. On ne sait rien d’elle si ce n’est qu’elle est la petite-fille de Georgie Lamon, victime de terroristes au Burkina Faso en 2016. On aimait beaucoup son grand-père. Homme engagé et humaniste. On a eu envie de rencontrer Soukeyna, fille d’une Valaisanne et d’un Burkinabé, qui aime venir se ressourcer à Lens, village de cet aïeul tant regretté.
A lire aussi: Georgie Lamon, une vie au service des autres
De la police montée à la scène
Une danseuse… Aussitôt, on pense grâce, souplesse, élégance. On la découvre telle qu’on l’imaginait, avec en plus, de la fraîcheur et beaucoup de charisme. Soukeyna Boro Lamon, 22 ans, est délicieuse (un qualificatif qui n’a rien de sexiste, plein d’hommes sont délicieux).
Avec une maman, Emmanuelle, prof de danse, et un papa, Seydou, chorégraphe, on se dit que le fruit n’est pas tombé loin de l’arbre. «C’est vrai...