Plusieurs vignerons ont déjà sorti les sécateurs. Les maturités du raisin étant précoces, les vendanges 2017 sont plus avancées que d’habitude. «La vigne a vingt jours d’avance sur 2016 et quasiment une semaine sur 2015», déclare Pierre-André Roduit, chef du Service de la viticulture.
«On retrouve les conditions de 2003. Cette année-là, j’avais terminé de vendanger pour Vinea», affirme Didier Joris, qui a déjà commencé à récolter une partie de son chasselas, «pour lui assurer fraîcheur et acidité, tandis qu’un second passage, plus tardif, dans les vignes lui apportera la richesse et le gras nécessaire sans avoir recours à la chaptalisation», explique le vigneron-encaveur de Chamoson.
Au domaine Tsampéhro, Joël Briguet a ramassé hier le chardonnay et le pinot noir qui serviront à élaborer le mousseux Tsampéhro brut. «La qualité est magnifique. L’état sanitaire de la vendange est top!» s’enthousiasme le vigneron de Flanthey, qui envisage de commencer...