En arrivant chez Provins, il y a 34 ans, aviez-vous le dessein de révolutionner la viticulture valaisanne?
Quand on est dans l’action, on ne pense pas nécessairement au but des choses. J’y suis allée spontanément! J’avais goûté de très grands vins étrangers (des bordeaux) et j’avais envie qu’en Valais on en fasse d’aussi beaux. J’avais en quelque sorte des complexes.
Vous avez pensé: on ne boxe pas dans la même catégorie?
C’est à peu près ça. J’avais un a priori vis-à-vis de l’alcool. Je ne voyais pas le vin comme un p...