«Vous êtes bien Vreni Schneider, c'est bien vous?» Sur la terrasse d'un des cafés du Seedamm-Center, où elle nous a donné rendez-vous, à Pfäffikon (SZ), elle ne passe pas inaperçue. Quinze ans après son retrait de la compétition, Vreni Schneider est restée «Gold Vreni» dans le coeur des Suisses. Les passants la regardent, s'interrogent, osent le pas. «C'est bien vous, Vreni?» Et n'hésitent pas à couper notre entretien. Elle répond toujours avec amabilité, un grand sourire, un naturel qui ont contribué à sa popularité. Au même titre que son palmarès, inégalé dans l'histoire du ski féminin helvétique: trois titres olympiques (géant et slalom en 1988 à Calgary, slalom en 1994 à Lillehammer), trois titres mondiaux (géant en 1987 à Crans-Montana et en 1989 à Vail, slalom en 1991 à Saalbach), trois victoires au classement général de la coupe du monde (1989, 1994 et 1995) et 55 victoires en coupe du...
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Vreni Schneider est restée «Gold Vreni»
Le ski hier, le ski toujours. Celle qui fut élue «sportive suisse du siècle» il y a dix ans dirige aujourd'hui sa propre école de ski et de snowboard chez elle, à Elm. Elle est surtout une mère de famille comblée par la vie.
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