C'est une tradition vieille de 375 ans. Chaque 23 avril, c'est tout Chermignon qui fête la Saint-Georges, patron de la commune. Ecole fermée, entreprises au ralenti, la vie s'arrête pour beaucoup de Chermignonards le temps de célébrer ce symbole de l'identité locale. Saint Georges on le retrouve en effet partout sur les armoiries, sur les bâtiments officiels ou encore dans les sociétés villageoises.
Ce jeudi, les festivités se déroulaient avec en point de mire le vote du 14 juin sur une éventuelle fusion avec Mollens, Randogne et Montana. De quoi alimenter les discussions et poser la question très émotionnelle d'une éventuelle perte d'identité et de l'avenir de la manifestation.
Est-ce que la fête disparaîtra?
"Certains disent que l'on fête aujourd'hui l'avant-dernière Saint-Georges" , lance une jeune citoyenne opposée à la fusion, au moment de l'apéritif. "Elle existera toujours, mais en cas de oui elle aura une moins grande ampleur" ,...