Une image à redéfinir

Les Suissesses ne sont pas seules en quête de sensations positives à Crans-Montana. La descente féminine poursuit un objectif similaire sur le tracé de la Nationale. L'épreuve casse-pattes des Jeux olympiques a diffusé sur les petits et les grands écrans une image brouillée de la discipline, faite de chutes spectaculaires, de plusieurs interruptions prolongées lors de la course ou de bilans médicaux riches de commotion cérébrale, de contusions ou de déchirures de ligaments. Au point de susciter des interrogations sur les capacités des dames et des demoiselles de dévaler des pentes sélectives. «La piste de Whistler Mountain est la plus belle que je connaisse et son degré de difficulté n'est pas en cause», contre Jean-Philippe Vuillet, chef de l'équipe de France féminine et ancien entraîneur des descendeuses suisses. «Ça tapait beaucoup en raison des nombreuses vaguelettes qui marquaient le revêtement. La pluie a compliqué le lissage. Ces conditions nous replongeaient...