Une fusion, c'est aussi une affaire d'argent. Particulièrement si le mariage n'est pas indispensable à la survie de chacun des prétendants. C'est le cas entre Chermignon, Mollens, Montana et Randogne. De quoi susciter des interrogations dans la population. Toutes les communes sont-elles gagnantes? Les impôts vont-ils vraiment diminuer? Sans fusionner ma commune pourra-t-elle aller au bout de ses projets d'investissements? C'est à ces questions notamment qu'est consacré le premier épisode de notre série hebdomadaire sur le projet de fusion à quatre.
Des gagnants et des perdants?
Pour Georges Cordonier, opposant à la fusion, cela ne fait pas de doute le mariage ne se fera de loin pas en faveur de sa commune. "Chermignon n'a rien à gagner financièrement" , explique l'ancien secrétaire communal. "Nous paierons pour les autres et nous paierons plus." Un avis qui s'appuie notamment sur la situation financière actuelle de la commune. Fin 2014, la municipalité n'avait...