Il a la rage, «Pitsch». Il a toujours eu la rage. Petit, après s'être tout d'abord essayé au judo et à la natation («Mais j'ai vite bu la tasse...») il avait essuyé les moqueries des autres quand il s'était présenté avec ses vieux skis à peaux de phoque à sa première course régionale.
Plus tard, son arrivée à Zermatt pour sa première course nationale avait suscité les railleries de ses adversaires «alpins», trop heureux de se moquer de ce citadin un peu ridicule dans sa combinaison vieillotte, franchement drôle avec ses lattes démodées. «Ils ont rigolé, tous m'ont dit: «Toi, le Zurichois, tu peux rentrer à la maison, il n'y a pas de place pour toi ici!»
Une combativité sans faille
Un écorché vif, le «Pitsch». Mais aussi un battant, un incroyable combattant, qui n'abandonne jamais. «Ils croyaient me décourager, me dégoûter? Ils n'ont fait que décupler ma motivation. J'ai...