Les autorités valaisannes veulent préserver le patois franco-provençal qui n’est plus parlé que par un petit nombre dans le Valais romand, tandis que le dialecte est toujours la langue de communication orale de la population haut-valaisanne. Le Conseil d’Etat a institué une commission afin de formuler des propositions pour préserver cet héritage culturel.
Si la pratique du patois comme première langue de communication est aujourd’hui limitée à un groupe restreint de Valaisans, un nombre croissant d’associations et d’institutions lui consacrent leur engagement et leurs projets, a communiqué vendredi la chancellerie valaisanne. Des initiatives comme la constitution de lexiques et dictionnaires, la toponymie ainsi que la conservation du patrimoine Walser se sont aussi développées dans la partie germanique.
En milieu scolaire, des initiations au patois local ont eu lieu dans des écoles primaires des communes de Chermignon, Montana et Randogne, alors que le Cycle d’orientation de Nendaz développait des projets dont...