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Retrouvez les quatre faits marquants de l’European Masters de Crans-Montana avant d’entamer le 3e tour

Vous arrivez ce samedi sur l’European Masters qui vivra son troisième tour et avez manqué les deux premiers jeudi et vendredi ? Pas de problème, on vous propose une séance de rattrapage. Voici les quatre faits marquants à retenir.

08 sept. 2018, 08:00
Le public ne verra pas la légende Miguel Angel Jimenez samedi, lui qui n'a pas passé le cut malgré une carte de 66 lors du deuxième tour vendredi.

1. Tous les Suisses à la maison

Ils étaient neuf jeudi et vendredi lors des deux premiers tours. Il n’en reste aucun. Comme on pouvait se l’imaginer, les Suisses présents lors de l’Omega European Masters n’ont pas fait long feu. Meilleur représentant du pays au moment d’attaquer le deuxième tour avec une carte de 68 , Benjamin Rusch (29 ans) n’est pas parvenu à passer le cut (-1) suite à un décevant deuxième tour (+5). Lui et Mathias Eggenberger terminent à +3. Seul point positif, la présence de jeunes Suisses de 18 ans qui ont profité de cette fin de semaine en Valais pour engranger de l’expérience. Ce n’est qu’en se mesurant à une rude concurrence très jeune que le golf helvétique peut espérer retrouver des couleurs.  

2. John Daly plus inspiré en concert que sur les greens 

Au rayon des déceptions, on peut aussi rajouter John Daly. L’excentrique Américain de 52 ans est reparti du Valais aussi vite qu’il n’était arrivé : Avec des cartes de 77  et de 75, il n’a de loin pas franchi le cut (+12). Le Californien a confirmé que s’il était bel et bien une attraction – il suffisait de voir les nombreuses personnes le suivre sur le parcours -  il n’était plus tout à fait celui qui a remporté deux tournois de Grand Chelem. Il a surtout démontré ne pas vraiment être concerné par le tournoi en enchaînant parfois les coups à une vitesse grand V, comme pour bâcler l’affaire.  Ah, et au niveau des débordements, on n’aura pas eu la chance de le voir à l’œuvre, si ce n’est un club jeté à terre et un petit coup de pied dans son sac jeudi au terme du premier tour sur le trou numéro 18. Sacré John ! Le public présent samedi et dimanche n’aura donc pas la chance de voir à l’œuvre celui qui a construit sa légende autant sur les greens que dans sa vie privée. Vendredi soir, il s’est néanmoins rattrapé en offrant un concert à l’After Golf Party. C’est que « Long John » mène aussi une carrière de musicien en parallèle au golf. «Si mon golf était une musique? Ce serait tous styles confondus», rigole l’Américain. 

Autre légende, l’Espagnol Miguel Angel Jimenez, qui a pourtant rendu une carte de 66 vendredi, est aussi éliminé (par). Le public ne pourra donc pas voir à l'oeuvre son chouchou, présent sur le Haut-Plateau pour la 29e fois. Thomas Pieters et Martin Kaymer ont aussi dû faire leurs valises. 

John Daly en concert à Crans-Montana 

 

 

3. Le Japonais Tanihara mène le bal

Le Japonais Hideto Tanihara, avec un score de 65 et de 66 lors des deux premiers tours (-9), est pour l’heure le plus régulier. "L’altitude est un facteur qu’il faut maîtriser. J’ai également été gêné par la température très fraîche et le vent. C’était vraiment difficile. J’espère pouvoir continuer à jouer à ce niveau encore deux jours», explique-t-il. Le leader précède le tenant du titre, l’Anglais Matthew Fitzpatrick (-7) qui a rendu la meilleure carte du deuxième tour en 64. 

4. Hole-in-one pour Marcus Fraser

Mettre la balle dans le trou en un seul coup : tel est le rêve de n’importe quel joueur de golf. Lors des deux premiers tours de cette édition 2018 de l’European Masters, seul l’Australien Marcus Fraser, 40 ans, a réussi pareille exploit. Ou, plutôt, a eu cette chance. C’était vendredi sur le trou numéro 8. Ce coup de génie n’a toutefois pas suffi à Marcus Fraser pour rattraper son retard, lui qui était à +5 au moment du hole-in-one et qui a fini par rendre une carte de 75. À noter que le trou numéro 8 est celui réservé au programme caritatif de Credit Suisse, appelé «Birdies for Good». Pour chaque birdie réalisé, la banque verse une somme de 200 francs à la Fondation «Étoile filante». Et pour un hole-in-one, la banque s’engage à reverser la somme de 1’000 francs. Fraser a donc contribué à cette bonne cause. «Je suis content de savoir que j’ai pu participer à cette cause», a commenté l’Australien qui repart avec une bouteille de champagne. 
 

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