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Les salaires et la montagne attirent 1500 saisonniers à Verbier

Les salaires sont meilleurs que dans leur pays d’origine, mais les conditions de travail sont difficiles. Eux vantent surtout la beauté de la montagne. Reportage avec quelques-uns des 1500 saisonniers qui font vivre Verbier.

19 mars 2019, 13:00 / Màj. le 20 mars 2019 à 13:30
Originaires de la région d'Arcachon, Marie et Bryan travaillent au café Médran.

Gino Florea est une figure de l’école de ski de Verbier. Dans ce milieu où collaborent quinze nationalités et des expériences diverses, il donne l’impression d’en avoir plus vu que les autres. Triple champion de Roumanie de freeride, il a enseigné le ski dans des endroits improbables. Au Liban «où il peut neiger en une nuit de quoi recouvrir les câbles des télésièges», de riches parents se sont littéralement battus pour lui confier leurs enfants. A l’inverse, dans les Carpates où il est né, il s’est débrouillé avec des classes de vingt élèves issus de familles défavorisées. Après un passage à Chamonix, il a posé ses lattes en Valais il y a cinq ans, un peu pour le salaire et beaucoup pour la qualité du ski. «Je suis très heureux ici», dit-il sans détour.

«Je suis très heureux à Verbier», avoue Gino Florea, professeur de ski roumain.

Quand le village...

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