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Les présidents brisent un tabou

Vingt-six chefs des Exécutifs communaux ont accepté de dévoiler leurs revenus. Les comparaisons d'un Hôtel de Ville à l'autre surprennent. P

19 févr. 2008, 05:04

Point de vue salaire, les présidents de commune ne sont pas tous logés à la même enseigne. Loin s'en faut. Leurs rémunérations ne semblent correspondre à aucune logique. Savièse avec moins de 6000 habitants offre 150 000 francs brut par an à son président. C'est 50% de plus que ce que perçoivent les présidents de Martigny et de Monthey, des villes qui dépassent les 15 000 âmes. Lorsqu'on évoque son salaire, le président de Savièse André Reynard réplique: «Je travaille et je suis beaucoup plus présent qu'une partie des présidents.»

Les comparaisons peuvent surprendre. La première peut être faite entre Collombey-Muraz et Monthey. La présidente de la première, Josiane Granger, est engagée à 80%, alors que son homologue montheysan ne l'est qu'à 66%, malgré la différence de taille entre les deux communes. Idem entre Conthey et Martigny. Le président contheysan Jean-Pierre Penon travaille à 80% pour sa commune de 7138...

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