Les skieuses de la coupe du monde ont accumulé les heures supplémentaires vendredi. Sans glisser un seul centimètre sur les lattes, ni améliorer leurs fins de mois. Les tours d'horloge se sont enchaînés dans le restaurant qui les accueille au sommet des remontées mécaniques de Crans-Montana. De 10 heures à 14 h 15 lorsque l'annulation définitive du supercombiné est tombée. «La météo ne nous a jamais laissé une chance de donner le départ», commente Hugues Ansermoz, le chef de l'équipe nationale féminine. Le vent a emporté les espoirs des athlètes et des organisateurs au terme d'un interminable jeu de patience. Avec des nerfs soumis à un régime de yoyo difficile à gérer. «C'était long, c'était dur, très dur», lâche Fabienne Suter fraîchement débarquée de la télécabine des Violettes qui l'a ramenée en station. «J'ai tué le temps comme j'ai pu en jouant au jass ou en écoutant de la musique....
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Le supercombiné soufflé
Les rafales de vent privent la piste Nationale de son premier jour de course après plus de quatre heures d'attente.
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