Les skieurs dévalent à nouveau les pistes de Crans-Montana depuis ce vendredi matin. Et ce jusqu’à la fin officielle de la saison, le 15 avril. Mais l’action coup de poing de CMA, menée en pleines vacances de Pâques, a marqué les esprits. Et pas uniquement ceux des skieurs et acteurs touristiques, pris en otages. L’incident de Crans-Montana pourrait inquiéter les autorités communales ayant cédé la majorité des parts de leurs remontées mécaniques à des investisseurs étrangers.
L’analyse de Peter Furger, chef de projet pour les remontées mécaniques d’Andermatt et ancien administrateur délégué des installations de CMA, de 2000 à 2006.
La crise de Crans-Montana augure-t-elle d’autres conflits entre communes et propriétaires de remontées mécaniques?
Il est clair que le cas de Crans-Montana reflète la situation de la branche des remontées mécaniques qui doit de plus en plus souvent chercher des investisseurs au-delà des frontières régionales. Et leurs intérêts divergent forcément...