Christian Prudhomme ne surjoue pas l'homme pressé. Les yeux plissés et le teint hâlé trahissent la fonction d'un directeur du Tour de France sur le gril d'un mois de juillet où tout frémit. A la tête de la Grande Boucle depuis 2007, l'ancien journaliste de France Télévisions s'est levé aux aurores hier à Verbier «après une courte mais bonne nuit». Le Français avait son agenda plombé par une réunion avec l'UCI, une rencontre sur la vigne à Farinet de Saillon avec les organisateurs du Tour de l'Avenir, ainsi que par un rendez-vous en début de soirée à Sierre avec une délégation de Crans-Montana. La station valaisanne est intéressée, tout comme Finhaut, à reprendre le flambeau allumé hier à Verbier.
Christian Prudhomme, l'accueil que la Suisse et le Valais ont réservé au Tour vous a-t-il surpris?
C'était exceptionnel. Il y avait chez vous quelque chose de particulier. On a senti, vu...