«Crans-Montana, c'est à la montagne? Et, en avril, on pourra encore faire du ski? Mais est-ce qu'il y a des pistes vertes?» A quelques heures d'entrer en scène pour son nouveau spectacle «Enfin libre!» vendredi dernier à Morges, Michel Boujenah posait mille et une questions sur la station du Haut-Plateau. Logique. Le comédien sera l'une des têtes d'affiche du Caprices Festival le 15 avril.
Ce soir de janvier 2009, Michel Boujenah est cependant à cran, inquiet pour sa fille de 9 ans restée à Paris. «Je viens d'apprendre que la personne qui va la chercher tous les jours à l'école ne l'a pas fait. Là, j'ai juste envie de me taper la tête contre les murs et d'étrangler tout le monde. Je suis fou de rage de ne pas pouvoir être là-bas», s'emporte-t-il.
Le décor est posé. L'homme ne cache rien de son état. Il est en colère. Point. Et...