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Il croit au patois de demain

Un diagnostic inquiétant sur l'état du dialecte francoprovençal dans le Valais romand, incite le canton à créer un Conseil du patois chargé de proposer des mesures de revitalisation. Tournant historique?

06 sept. 2008, 08:26

«Òra òou jyamì». Voici, traduit en patois, l’expression «un choix historique» selon la présidente de la Fédération valaisanne des patoisants, l’Evolénarde Gisèle Pannatier. Le choix historique, c’est un autre amoureux du dialecte francoprovençal, Bernard Bornet qui le pose. «Le constat est douloureux. Et je lance un SOS. Si l’on ne fait rien, le patois risque de disparaître. C’est la responsabilité de notre génération d’agir.»

Le Gouvernement valaisan a entendu ces voix patoisantes. On a voulu en avoir le cœur net, dresser un état des lieux objectif, établir un diagnostic. Claude Roch, chef du Département de l’éducation, de la culture et du sport, mandate donc, en octobre 2007, un groupe de travail afin d’établir un rapport sur la situation du dialecte dans le Valais romand. Suite à cette expertise, le Conseil d’Etat décide en juin d’instituer une Commission «Conseil du patois». Sa mission: formuler des propositions pour préserver de cet héritage...

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