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Gérard Bauër: réfugié de guerre à la plume extraordinaire

Le Sédunois Pierre-François Mettan édite les carnets de Gérard Bauër, chroniqueur français, réfugié juif en Valais pendant la Seconde Guerre mondiale. Un homme de lettres à la plume extraordinaire pourtant tombé dans l’oubli. Jusqu’à aujourd’hui.

27 juin 2020, 05:30
Après avoir été conservé dans la maison de la Préfecture à Sion, les carnets de Gérard Bauër viennent d'être publiés grâce au Sédunois Pierre-François Mettan.

La naissance de ce livre est un roman à elle seule. Il nous embarque dans le monde fascinant du Paris littéraire du XXe siècle, dans les sabots d’un réfugié de la Deuxième Guerre mondiale et jusqu’à aujourd’hui.

Deux scènes de ce fabuleux récit se jouent chez nous. En Valais. A Crans-Montana d’abord et dans l’ombre d’une bibliothèque sédunoise ensuite. C’est là, une fois placés entre les mains de l’auteur Pierre-François Mettan, que des mots griffonnés il y a quatre-vingts ans deviennent ouvrage. Mais respectons les codes de l’intrigue. Et reprenons du début.

Petit-fils d’Alexandre Dumas père

Situation initiale. Octobre 1888. Gérard Bauër naît à Paris. Son nom ne vous dit rien? Essayons avec celui de son grand-père: Alexandre Dumas père, le célèbre auteur des «Trois mousquetaires». Mais Gérard Bauër ne jouit pas de la renommée de son aïeul, ni de celle de son père, Henry Bauër, influent critique et journaliste...

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