Un paraphe pour défendre une cause. Au détour d’une rue, sur les pavés d’un marché villageois ou aux abords des gares, les citoyens sont régulièrement sollicités par des militants qui chassent des signatures. C’est le passage obligé pour porter une initiative ou un référendum fédéral devant le peuple.
A l’échelle municipale, la pratique est beaucoup plus rare. Pour ne pas dire inexistante. Pourtant, sous nos latitudes, le droit d’initiative existe «dans l’immense majorité des communes», souligne Maurice Chevrier, chef du Service des affaires intérieures et communales.
Lors des deux dernières législatures, seules deux municipalités (Collombey-Muraz et Monthey) ont vu une initiative ou un référendum aboutir. C’est ce qui ressort de notre questionnaire adressé aux 63 communes du Valais romand.
Manque d’initiatives
Pourquoi l’initiative populaire communale ne suscite-t-elle pas davantage d’intérêt? «Elle très peu utilisée...