Le directeur du site Constellium Valais Etienne Caloz explique la situation vécue par son entreprise: «Nous avons depuis 2005 un contrat de sous-traitance du laminage à chaud avec Novelis qui est maintenant arrivé à échéance. Novelis n’a pas souhaité le prolonger ou le renouveler. Novelis nous a enlevé l’intégralité de notre capacité du laminoir, de façon décroissante sur 2015 et complète à compter du 1er janvier 2016. Nous avons donc été amenés à trouver une autre solution pour laminer nos produits.» L’autre solution se trouve dans un autre site du groupe international, au cœur de la France, comme le résume Etienne Caloz. «Nos produits sont intégralement coulés en Valais et transportés à Issoire pour laminage.» A Issoire, en Auvergne, à 514 km de Chippis. Puis, les produits laminés reviennent à Chippis pour être transformés. Après avoir parcouru plus de 1000 km. «Sans accès au laminoir, impossible de faire des produits laminés localement, comme nous préférerions mille fois de le faire», regrette Etienne Caloz.
Les syndicats sont inquiets, notamment pour le site Constellium de Steg.
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