«Je suis tout simplement écœuré», lâche Didier Favre en nous emmenant sur ses parcelles d’abricotiers. Son sentiment n’est pas dû au gel mais à la ligne THT Chamoson-Chippis.
En surplomb de ses terrains agricoles, on peut voir un des pylônes de la future autoroute électrique du Valais n’attendant plus que ses 25 câbles. La ligne va survoler sur 289 mètres les huit parcelles lui appartenant, de 12 000 m2 au total. «Ces champs d’abricotiers sont ma caisse de retraite, mon deuxième pilier d’indépendant. Je les ai achetés au fil du tem...