L’accession d’un démocrate du centre à la présidence du Grand Conseil valaisan, une première dans l’histoire du canton, ne fait l’objet d’aucune contestation. Officiellement du moins.
Dans les urnes, cette élection n’a pas été contestée non plus. Tant s’en faut. Edmond Perruchoud enregistre avec 106 voix un meilleur score que celui obtenu il y a une année par son prédécesseur, le démocrate-chrétien octodurien Nicolas Voide et ses 104 voix. L’UDC a recueilli le même nombre de voix qu’un autre démocrate-chrétien, Grégoire Dussex, il y a deux ans ou que la socialiste Marcelle Monnet-Terrettaz en 2013.
Le résultat d’Edmond Perruchoud est plus important que prévu, puisqu’il n’avait obtenu «que» 94 voix l’an passé au moment d’accéder à la première vice-présidence. Cette progression montre sans doute que l’UDC a pardonné, à défaut d’avoir totalement oublié, le fait qu’il y a deux ans, Edmond Perruchoud s’était présenté et l’avait emporté face au candidat...