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Jean-Philippe Rapp: "J'ai essayé de créer un festival aux Diablerets où la montagne ne se réduit pas à une histoire de piolets."

À partir de ce samedi et durant huit jours, Jean-Philippe Rapp va vivre son dernier Festival du Film alpin des Diablerets (FIFAD) comme directeur. En douze ans, il aura permis à ce dernier de passer de 3'000 à 22'000 spectateurs. Interview.

02 août 2018, 12:00
Jean-Philippe Rapp: un homme plein d'empathie.

Dès samedi, Jean-Philippe Rapp vivra son 12e et dernier Festival du Film alpin des Diablerets en tant que directeur. Le Vaudois a choisi de transmettre le flambeau à un autre homme de télévision, Benoît Aymon. Le Valaisan entrera en fonction lors du 50e anniversaire du FIFAD en 2019.

Jean-Philippe Rapp, pour vous le temps de dire stop était arrivé?
Mettre sur pied le 50e FIFAD nécessite de l’expérience et de la nouveauté. Des éléments qu’incarne Benoît Aymon. Quand tu changes de directeur, il faut lui donner les coudées franches. Ce fut mon cas lorsque j’ai remplacé Jean Bovon. Ce millésime 2018 sera donc le dernier que j’assumerai. L’an prochain, j’aimerais cependant encore gérer une journée.

Le choix de Benoît Aymon semble être une évidence?
Benoît Aymon possède un vif intérêt pour le milieu. Il connaît les thèmes qui en découlent d’une manière remarquable. C’est une personne engagée, pratiquante de la...

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