1. Un cliché pour la postérité
Il faut s’imaginer la scène. La tente de la Sainte-Catherine est déserte. Les lumières allumées détonnent avec l’ambiance festive d’il y a peu. Autrement dit, la fête est finie. Mais pas pour tout le monde. Chaque année depuis 2009, à la suite d’un pari avec des amis, Umberto Lillo réitère un défi pour le moins insolite.
«Chaque soir (ndlr: soit quatre), je fais en sorte de rester le dernier dans la tente et je me prends en photo.» En neuf ans, le Sierrois d’aujourd’hui 31 ans n’a jamais dérogé à sa tradition. «Au départ, c’était plus compliqué puisque je devais me cacher de la sécurité», raconte-t-il. Puis les années passent et l’avènement des réseaux sociaux aidant, le joyeux luron développe une petite notoriété. «Aujourd’hui on me laisse faire sans problème ma photo. Il y a même des gens qui me reconnaissent et qui me...