Cette fois, la situation devient franchement nauséabonde, quasi irrespirable. Certes, certains argueront peut-être que Sierre s'est incliné face au leader. Mais il faut voir dans quel état s'est présenté, hier soir, Ajoie. Les Jurassiens étaient privés de ses quatre leaders et de son étranger remplaçant. Bref, c'est quasiment amputé de leur première ligne que les Jurassiens sont rentrés chez eux, trois points en poche. C'est à désespérer.
Pourtant, Ajoie y avait mis du sien, hier soir. Et pas seulement parce qu'il s'est présenté décimé, privé de ses meilleurs éléments. Lionel d'Urso avait eu la politesse, à défaut de s'engager avec Sierre, de lui offrir l'ouverture du score. Bien involontairement, bien sûr. Il n'empêche que le défenseur valaisan ne pouvait mieux aider ses infortunés ex-coéquipiers qu'en déviant malencontreusement un puck même pas cadré adressé par Dällenbach. Il y avait donc tout pour bien faire.
Malheureusement, et le constat en devient cette...