Les plans de l'archéologue genevois Louis Blondel, établis il y a plus d'un demi-siècle, laissaient augurer une petite tour de garde, une citerne accolée en forme de demi-lune, un éperon du côté du val d'Anniviers et un mur censé soutenir la tablette d'un pont-levis qui permettait d'accéder au bâtiment. Les trois semaines de travaux effectués en juillet dernier sous la direction d'Alessandra Antonini, archéologue mandatée par la Fondation du château de Beauregard, révèlent un site bien plus important.
Une sacrée surprise
La petite tour est en réalité un grand logis rectangulaire de dix mètres sur huit. Ce n'était donc pas une simple tour de garde. «Contre le côté occidental de ce logis, sont accolés des escaliers en colimaçon. Ils permettaient d'atteindre la porte arquée du logis, de monter jusqu'à une deuxième porte donnant sur une annexe et sans doute d'accéder à un étage supérieur. On peut imaginer que le logis...