Tarcis Ançay est en surchauffe depuis quelques mois. Adducteurs siffloteurs, tendons en marteaux pillons, son corps est dans le rouge. Rageant lorsque le moteur central tourne à plein régime... Le postier d'Ayer n'a pas un problème de «coffre», les chevaux tapent encore à plein sur les parois de son palpitant. Mais côté transmission de cette puissance au sol, c'est la galère! Les Jeux s'éloignent. Le Valaisan ne courra sans doute jamais les 42,195 kilomètres olympiques au coeur de la mégalopole asiatique.
Problèmes de chaussures
Tarcis Ançay ne se voile pas la face, son rêve demeurera en ombre chinoise. «Je vais tout faire comme ci... Mais tout le monde sait que ce sera très difficile. Avec ces blessures, j'ai perdu quatre mois d'entraînement de qualité. Je n'ai jamais réussi à aligner plus de trois semaines d'entraînement sans blessure. Dans ces conditions, la progression est impossible.» Le blessé Ançay n'en finit plus...