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Une intervention en Syrie doit avoir le soutien de l'ONU

Toute intervention militaire en Syrie devrait recevoir le soutien de l'ONU a déclaré jeudi le secrétaire à la Défense américain.

01 juin 2012, 07:00
epa03240755 An anti-Syrian president Bashar al-Assad placard is seen outside the Syrian Embassy in London, Britain, 29 May 2012. Britain has expelled the ambassador of Syria from the UK in protest at the alleged massacre by security forces of more than 100 people in Houla, Syria.  EPA/ANDY RAIN

Le secrétaire à la Défense américain Leon Panetta a estimé jeudi que toute intervention militaire en Syrie devrait recevoir le soutien de l'ONU, tout en jugeant "intolérable" les actes de violences survenus récemment dans ce pays.

M. Panetta a déclaré que son devoir en tant que chef du Pentagone était "de s'assurer que quand nous déployons nos hommes et nos femmes en uniforme, et que nous les mettons en danger, nous savons de quelle mission il s'agit, mais également de quel type de soutien nous avons besoin pour l'accomplir".

Interrogé sur la possibilité que les Etats-Unis puissent soutenir une intervention militaire sans autorisation de l'ONU, M. Panetta a répondu: "Non, je ne peux pas l'envisager".

Il a aussi indiqué que Washington n'excluait aucune option pour résoudre la crise. "Il est important pour les Etats-Unis de conserver toutes les options possibles pour le futur", a-t-il déclaré à des journalistes, à bord d'un avion militaire en route vers Singapour, étape d'une tournée dans plusieurs pays du secrétaire à la Défense.

Les déclarations de M. Panetta tranchent avec celles de l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Susan Rice, qui a dit mercredi que la communauté internationale pourrait devoir agir en se passant de l'accord du Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin à la violence en Syrie, dans le cas où les divisions persisteraient au Conseil.

Le porte-parole du Pentagone, George Little, a toutefois assuré que les déclarations de M. Panetta et de Mme Rice ne "s'excluaient pas mutuellement".

Le chef du Pentagone "a dit très clairement que nous conservions toutes nos options", il est opposé à une action unilatérale en Syrie et plaide pour un renforcement de la pression sur Damas, a souligné le porte-parole.

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