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Tension au Honduras

Soutien de l'OEA au président déchu, qui voulait rentrer dans son pays. Mais les aéroports on

06 juil. 2009, 05:02

Les nouvelles autorités du Honduras se sont opposées hier au retour annoncé du président destitué Manuel Zelaya, interdisant l'atterrissage de son avion. La veille, l'Organisation des Etats américains (OEA) a suspendu le Honduras, une semaine après le putsch qui a chassé le président.

«L'atterrissage est interdit à l'avion qui amènera l'ex-président», a déclaré à la radio le ministre des Affaires étrangères des nouvelles autorités, Enrique Ortez. «Peu importe qui l'accompagnerait. Quel que soit l'appareil», a-t-il souligné.

L'aéroport international de Tegucigalpa, où le chef d'Etat déchu comptait débarquer, était gardé par un important dispositif militaire. Plus d'une centaine de passagers attendaient des informations sur un report de leur vol, trois compagnies ayant suspendu leurs liaisons.

Plusieurs dirigeants sud-américains de gauche avaient annoncé qu'ils pourraient l'accompagner, mais leur participation à ce voyage restait incertaine. Samedi à Washington, l'Organisation des Etats américains (OEA) a clairement soutenu M. Zelaya en approuvant à l'unanimité -...

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