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Redevance radio-tv: les cantons romands sont contre l'initiative "No Billag"

Les cantons romands rejettent l'initiative "No Billag" qui, selon eux, s'attaque au principe de solidarité confédérale. Grâce à la redevance, la SSR assure "une mission fondamentale: elle reflète la réalité suisse sur les plans national, régional et local".

18 déc. 2017, 11:10
Les cantons condamnent et rejettent l'initiative "No Billag" le 4 mars prochain, qui s'attaque, selon eux, au principe de solidarité confédérale. (illustration)

La redevance garantit la représentation de toutes les régions dans les médias, estiment les cantons romands. Ils condamnent et rejettent l'initiative "No Billag" le 4 mars prochain, qui s'attaque, selon eux, au principe de solidarité confédérale.

Grâce à la redevance, la SSR assure "une mission fondamentale: elle reflète la réalité suisse sur les plans national, régional et local", écrit lundi la Conférence des Gouvernements de Suisse occidentale (CGSO) dans un communiqué. Or aucun diffuseur privé ne peut remplir une telle mission nationale dans un petit pays multiculturel.

Unité, indépendance et cohésion

"La redevance garantit la qualité et le professionnalisme de l'information. Elle garantit par là même l'unité, l'indépendance et la cohésion du pays", estiment les sept cantons (BE, FR, VD, VS, NE, GE, JU).

En outre, les régions, respectivement francophone, italophone et romanche, bénéficient d'une part du budget de la SSR supérieure au prorata des populations qui y résident. Leurs télévisions et radios locales bénéficient également de la redevance, souligne la CGSO.

Sans celle-ci, le pays serait soumis à des intérêts sectoriels éloignés du principe constitutionnel d'équité. Le principe confédéral en serait ruiné. Un "oui" le 4 mars ouvrirait par ailleurs le marché suisse aux appétits de groupes étrangers, peu enclins à respecter les délicats équilibres régionaux, écrit encore la CGSO dans son communiqué.

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