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Quatre gardes-frontière et une mule

Les gardes-frontière manquent d'effectifs mais pas de flair. Démonstration sur un tronçon de la ligne ferroviaire Milan-Genève, une voie empruntée par l'immigration illégale.

25 juin 2014, 00:01
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Casse-tête pour gardes-frontière: comment contrôler en 28 minutes près de 400 voyageurs, leurs marchandises et le trafic de stupéfiant dans un train lancé à 100 kilomètres à l'heure avec une équipe réduite à quatre personnes? Démonstration en ce vendredi matin par les quatre agents de la zone 5 Vaud-Valais entre Domodossola et Brigue.

Il est 9 h 45 dans la gare italienne qui somnole encore sous le soleil matinal. "Nous n'avons pas les moyens de contrôler tout le monde", avertit d'entrée Rosine Pitteloud, cheffe opération de la région, au moment de monter dans le train pour Brigue. Il faut dire que les gardes-frontière souffrent d'un manque chronique de collaborateurs.

Faute d'effectif suffisant, ils procèdent par sondage. D'autant plus que depuis l'adhésion aux accords de Schengen, les contrôles systématiques ont été supprimés.

Le sixième sens

Et leur sixième sens n'est pas de trop pour accomplir leur mission du jour: la lutte...

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