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«Possible crime de guerre» à Tripoli

Au moins 44 migrants ont été tués et une centaine blessés dans une frappe contre un centre de détention.

04 juil. 2019, 00:01
Debris covers the ground after an airstrike at a detention center in Tajoura, east of Tripoli in Libya, Wednesday, July 3, 2019. An airstrike hit the detention center for migrants early Wednesday, killing several.   (AP Photo/Hazem Ahmed) Libya

C’est un «possible crime de guerre», a dénoncé l’ONU. Hier, au moins 44 migrants ont été tués et une centaine blessés dans une frappe contre un centre de détention près de la capitale libyenne, Tripoli. La frappe aérienne menée, mardi tard le soir, à Tajoura, a été attribuée, par le gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli, aux forces rivales de Khalifa Haftar, engagées dans une offensive pour s’emparer de la capitale d’un pays plongé dans le chaos depuis 2011. Le centre de détention abritait environ 600 migrants, en majorité érythréens et soudanais, et deux de ses cinq hangars ont été touchés et fortement endommagés, selon le responsable du centre, Noureddine al-Grifi.

«Ce carnage ignoble et sanglant» est «une conséquence des plus horribles et tragiques» de «l’absurdité de cette guerre», a déclaré l’émissaire de l’ONU, Ghassan Salamé, de la Mission des Nations unies en Libye (Manul). «Cet attentat pourrait clairement...

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