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Portrait au vitriol pour une sanction de ouate

Si le désormais professeur dysfonctionne, il sera licencié.

29 sept. 2016, 23:24
/ Màj. le 30 sept. 2016 à 00:01
Sion, le 29 septembre 2016



Conférence de presse au sujet de la démission du chef de service de l'éducation, Jean-Marie Cleusix.

Ici Oskar Freysinger, Esther Waeber-Kalbermaten et Philippe Spörri.



Sacha Bittel/Le Nouvelliste

«Certains collaborateurs étaient proches des larmes. Il y avait beaucoup d’émotion durant les auditions. On sentait les gens soulagés d’être libérés de la peur.» Philipp Spörri, chancelier du Conseil d’Etat, qui a piloté le groupe de travail chargé de faire la lumière sur le comportement de Jean-Marie Cleusix au sein du Service de l’enseignement, est plus qu’explicite. L’ancien chef de service, devenu professeur au collège de l’Abbaye de Saint-Maurice, a clairement dysfonctionné dans ses rapports humains et hiérarchiques. «Cassant», «arrogant», «vantard» sont les qualificatifs utilisés par le chancelier pour décrire la personnalité clivante qui a régné durant plus de deux ans sur l’école valaisanne. Or malgré un portrait rédigé à l’encre vitriolée, le traitement de ouate qui lui a été réservé via un replacement en tant que professeur n’est pas remis en question. Il est même qualifié par le Conseil d’Etat de «sanction» vu qu’il y a déclassement...

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