Il a toujours rêvé d’être marin, de hisser les voiles, de voguer vers l’ailleurs. Dans son imaginaire d’enfant, on devine le Petit Prince, Corto Maltese, l’évasion poétique, voire héroïque. Et comme les chemins de l’adulte mènent souvent aux songes de l’enfant, Marc Aymon voit aujourd’hui se matérialiser son fantasme. Durant deux semaines, il a vécu à bord du catamaran de la fondation Race For Water, entièrement propulsé par des énergies renouvelables. Destination l’île de Pâques, pour voir concrètement comme ladite fondation agit contre la pollution plastique des océans et aussi pour découvrir la culture Rapa Nui et partager en musique avec les autochtones.
Le choc de la réalité
«Effectivement, c’est un rêve réalisé. J’avais en tête ces images de l’île, ces moaï magnifiques, énormes. Mais derrière ce rêve, il a une réalité que je me suis prise en pleine face.» Cette réalité, c’est celle de ces rejets plastiques qui dérivent...