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Mali: membres d'Al-Qaïda neutralisés par des militaires français

"Un certain nombre" de membres d'Al-Qaïda au Mali, ont pu être neutralisés grâce à une opération spéciale menée par les soldats français dans le nord-est du pays dans la nuit de mercredi à jeudi.

14 nov. 2013, 10:36
Une opération spéciale, menée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord-est du Mali, a permis de "neutraliser un certain nombre" de membres d'Al-Qaïda, a annoncé jeudi le chef d'état-major des armées françaises, Edouard Guillaud (2e à g.)

Une opération spéciale, menée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord-est du Mali, a permis de "neutraliser un certain nombre" de membres d'Al-Qaïda, a annoncé jeudi le chef d'état-major des armées françaises. Du matériel a également été saisi.

L'opération, qui visait "un pick-up", a été menée "à peu près à 200-250 kilomètres à l'ouest de Tessalit, donc en plein milieu du désert", a déclaré l'amiral Edouard Guillaud à la radio Europe 1. Il n'a pas précisé si le terme "neutraliser" signifiait tuer ou capturer.

Selon lui, l'opération n'était pas prévue. "Nous agissons de deux façons, soit sur de grosses opérations comme il y a quinze jours 'Hydre', où nous sommes en chasse", soit sur "réaction sur des tas de renseignements, dont beaucoup viennent de la population", a-t-il expliqué.

La mission menée dans la nuit "continue et maintenant nous récupérons le matériel qui va 'parler' d'une certaine façon", a précisé l'amiral Guillaud.

Coopération avec les pays voisins

Au Mali, "ce n'est pas fini", même si "le niveau de violence a énormément baissé" et si depuis le début de l'intervention française en janvier, "en huit mois, nous avons fait des avancées phénoménales", a-t-il relevé.

"Nous travaillons aussi bien avec les pays voisins, Niger, Burkina Faso, éventuellement Tchad et nous coopérons aussi avec l'Algérie" de façon qu'il "n'y ait pas de sanctuaire", a aussi expliqué l'amiral.

Environ 3000 militaires français sont actuellement déployés au Mali. L'objectif de Paris est de réduire ce contingent à un millier d'hommes d'ici début 2014 "qui auront en particulier des taches antiterroristes", avait récemment indiqué le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.

 
 

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