L’été dernier, le canton du Valais avait autorisé le tir de deux loups sur les alpages du vallon de Réchy et du val d’Anniviers ainsi que sur ceux de l’Augsbordregion. En vain. Au bout de 60 jours de traque, l’autorisation était devenue caduque. Samedi, on apprenait la découverte le lundi 7 mars au bord du Rhône vers Rarogne, de la carcasse d’un loup abattu vraisemblablement par balle. Le service cantonal de chasse, de la pêche et de la faune a déposé plainte pénale contre inconnu auprès Ministère public valaisan pour infraction à la législation sur la chasse poursuivie d’office.
Vu les apparentes difficultés à abattre ce grand prédateur, la mise en parallèle de ces deux situations soulève un certain nombre de questions. La statistique tout d'abord, simple. Sur dix tirs autorisés en Valais depuis l’an 2000, sept ont abouti et trois n’ont pas été réalisés. Mission de loin pas impossible avec 70% de réussite. Mais c’était avant le 1er juillet 2015, date à laquelle le concept d’autorisation de tir a été modifié. Vers davantage de contraintes, notamment en matière de périmètre, estiment en chœur le service de la chasse, les éleveurs et les chasseurs.
S’agissant de cet acte de braconnage, les scénarios envisageables ne sont pas légion. Entre acte prémédité, opportunité ou erreur de tir.
Retrouvez l'intégralité de cet article sur nos supports papier et numériques du mardi 15 mars.