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L’ONU enquête sur des crimes contre l’humanité

En Ituri, les violences pourraient être qualifiées de «génocide».

11 janv. 2020, 00:01
epa07567830 A soldier of the Congolese national army, the Armed Forces of the Democratic Republic of the Congo (FARDC), gestures as he takes up a position that overlooks the so-called 'triangle of death', where the ADF militia group operate, in Beni, North Kivu province, Democratic Republic of the Congo, 11 May 2019 (issued 13 May 2019). Dealing with the Ebola outbreak in Beni has multiple security challenges including attacks from local Mai Mai militia group and the Ugandan-originating Allied Democratic Forces (ADF) rebel group that claimed to be connected to the Islamic State (IS) networks.  EPA/HUGH KINSELLA CUNNINGHAM DR CONGO EBOLA ISLAMIC STATE

Les violences en Ituri, l’un des nombreux conflits qui déstabilise la République démocratique du Congo, pourraient être qualifiées de «crimes contre l’humanité», voire de «génocide», selon un rapport des Nations unies sur la reprise des hostilités depuis décembre 2017.

«Au moins 701 personnes ont été tuées», selon cette enquête du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, présentée hier à Genève. Le conflit oppose deux communautés de cette province du nord-est frontalière de l’Ouganda connue pour son or et son pétrole: les Lendu, majoritairement agriculteurs, et les Hema, éleveurs et commerçants. «La grande majorité des victimes semblent avoir été visées en raison de leur appartenance à la communauté Hema», avec 402 tués entre décembre 2017 et septembre 2019. «L’un des enjeux majeurs du conflit est en effet le contrôle des terres par les Lendu», ajoute ce travail conjoint de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) et...

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