Après son interpellation jeudi matin au poste frontière de Stabio (It), la députée socialiste tessinoise Lisa Bosia Mirra reste sous enquête. Le Ministère public tessinois soupçonne celle qui est aussi la fondatrice de l’ONG Firdaus d’avoir fait entrer en Suisse quatre migrants mineurs africains avec l’aide d’un homme qui les a convoyés dans une fourgonnette. Il a été libéré hier, tandis que la parlementaire tessinoise a pu rentrer chez elle jeudi.
«Mme Bosia Mirra est en paix avec sa conscience», répond Pascal del Prete, avocat. «Elle a aidé des migrants dans les camps de réfugiés en Grèce et à Côme qui se trouvaient dans des conditions de survie inhumaines. Elle en a été profondément troublée par ce qu’elle a vu. Aider les réfugiés, c’est sa mission. Elle est choquée par les mineurs dont certains portaient des traces de torture.»
Vu le «silenzio stampa» (pas d’information à la presse) ordonné par...