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«Les gouvernements doivent lâcher la gestion des hôpitaux»

Grand patron de la Clinique de Valère et du groupe Swiss Medical Network, le Valaisan Antoine Hubert dénonce la gestion cantonale des hôpitaux. Pour lui, l’Etat doit déserter ce terrain, comme il l’a fait pour les banques.

28 nov. 2016, 23:37
/ Màj. le 29 nov. 2016 à 00:01
Sion - 14 novembre  2016 - Clinique de Valère - Antoine Hubert, administrateur délégué de Aevis Victoria,société active dans le domaine de la santé (cliniques privées). Photo: Sabine Papilloud. HUBERT23

On ne parle que de votre groupe en ce moment. Reprise d’établissements, baisse de tarifs. Si la santé est un problème pour tout le monde, pour vous, elle semble plus que jamais être un business florissant…

La santé est une activité économique comme une autre. Et c’est vrai que nous sommes en train d’atteindre la taille critique et nécessaire pour devenir un acteur performant et donc visible au niveau suisse.

Qu’est-ce qui explique cette montée en puissance?

Il nous est apparu dès 2005 que le marché de la santé souffrait d’un biais: celui d’être découpé en 26 marchés cantonaux. Nous avons donc développé nos activités pour avoir une vision et une présence nationales.

Vous venez de proposer une baisse de tarifs pour les hospitalisations. Aura-t-on bientôt droit à des ristournes de supermarchés, genre trois opérations pour le prix de deux?

La baisse de nos tarifs DRG n’a rien à voir...

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