Philippe Rebord n’a pas lâché de petite bombe. Le nouveau chef de l’armée ne s’est pas fendu de déclarations fracassantes, hier devant la presse. Ce n’est tout simplement pas ainsi qu’il considère sa mission, à l’issue de ses 100 premiers jours.
«Je n’ai accepté cette fonction que pour mettre en œuvre la réforme de l’armée (Deva), dans la continuité de mon prédécesseur (réd: André Blattmann). S’il avait fallu élaborer de nouveaux concepts, j’aurais décliné», indique sans détours le Valaisan, qui ajoute exercer «avec un certain plaisir».
Souvent décrit comme posé, cet historien bientôt sexagénaire n’a jusqu’ici pas fait grand bruit dans l’opinion publique. Normal, les 100 premiers jours sont traditionnellement empreints du sceau de la retenue.
En revanche, le commandant de corps, en place depuis le 1er janvier, a déjà eu l’occasion de participer à des séances de commissions parlementaires. Et il n’y a pas fait davantage de vagues....