En ouvrant jeudi le 18e congrès du Parti communiste chinois (PCC), qui va introniser les futurs dirigeants de la décennie à venir, le président Hu Jintao a pointé du doigt le mal suprême. La corruption, a-t-il averti, pourrait " se révéler fatale pour le Parti, provoquer sa chute, ainsi que celle de l'État ". Ce cri d'alarme n'est pas nouveau, mais prononcé au Palais du peuple devant plus de 2000 délégués, il prend une résonance particulière. Le grand discours du patron sortant de la Chine visait à faire le bilan des dix dernières années et à tracer la voie pour son successeur.
Hu Jintao a do...