7 h 20, un jour de semaine. Dans l’une des deux maisons du Rados – les structures d’accueil pour requérants d’asile adolescents à Sion – c’est l’agitation. Une soixantaine de mineurs réfugiés doivent déjeuner avant de partir pour l’école. Certains d’entre eux se rendront à Martigny par le train, d’autres à Châteauneuf-Conthey en bus pour une journée d’enseignement ordinaire.
Des parcours parsemés de violence
La vie d’adolescents en apparence comme les autres. Mais pour ces jeunes, 110 au total au Rados, l’existence n’est pas un long fleuve tranquille. Ils ont dû fuir leur p...