La capitale centrafricaine est tombée presque sans résistance. Hier, au bout d'une offensive éclair lancée à l'aube, les combattants de la Séléka ont envahi Bangui, prenant le centre-ville en à peine plus d'une heure avant de se rendre maîtres du palais présidentiel. Massés aux portes de Bangui depuis samedi soir, les rebelles n'avaient pas caché leur intentio n d'envahir la ville au plus vite. "L'opération a été brève. Nous avons pris le palais", a expliqué Djouma Narkoyo, l'un des chefs militaires du mouvement joint par téléphone. Le chef de l'Etat, François Bozizé, avait, lui, pris la fuite depuis plusieurs heures. Dix ans après avoir pris le pouvoir par les armes, Bozizé est à son tour parti, lâché tant par ses "amis" étrangers que par les siens.
Pillages
Dans Bangui, les Faca (Forces armées centrafricaines), les troupes légalistes, n'ont en effet livré qu'une lutte de principe face à la poussée rebelle....